Dynamiques concurrentielles et de coopération

1. La concurrence: aiguillon des innovations

1.2. Une relation en U inversé

Si la concurrence apparaît nécessaire à l’innovation, il ne peut s’agir d’une concurrence pure et parfaite : il faut qu’existent des possibilités d’appropriation des résultats de l’innovation par l’entreprise innovante et une information imparfaite. Certaines études comme celle d’Aghion et Griffith (2005) [Aghion Ph. et Griffith R., 2005, Competition and Growth: Reconciling Theory and Evidence, MIT Press] montrent ainsi une relation suivant une courbe en U inversé entre le degré de concurrence et l’innovation. Si la concurrence est faible, l’incitation à innover est faible aussi, puis l’incitation à innover croît avec le niveau de concurrence jusqu’à un certain niveau pour lequel la trop forte concurrence réduit les moyens consacrés à l’innovation car les firmes ne réalisent plus de bénéfices suffisants pour être incitées à investir.

Certaines études comme celle d’Aghion et Griffith (2005) [Aghion Ph. et Griffith R., 2005, Competition and Growth: Reconciling Theory and Evidence, MIT Press] montrent ainsi une relation suivant une courbe en U inversé entre le degré de concurrence et l’innovation.

Relation U inversée

Si la concurrence est faible, l’incitation à innover est faible aussi, puis l’incitation à innover croît avec le niveau de concurrence jusqu’à un certain niveau pour lequel la trop forte concurrence réduit les moyens consacrés à l’innovation car les firmes ne réalisent plus de bénéfices suffisants pour être incitées à investir.