Le rôle de l'innovation dans la croissance économique

1. Innovation : moteur du capitalisme

1.3. les dynamiques du capitalisme

Le capitalisme évolue en permanence sous l’effet de l’innovation. Les innovations sont non seulement porteuses de croissance mais, surtout, elles poussent le système productif à se transformer en profondeur.


L’innovation, moteur du capitalisme

C’est l’enseignement majeur des travaux de Joseph Aloïs Schumpeter (1883-1950) :  l’innovation porte la dynamique du capitalisme. Schumpeter part des travaux de Kondratieff qui identifie les grands cycles de la croissance économique selon des phases de 40 à 60 ans. Schumpeter relie ces fluctuations à l’apparition d’innovations majeures, dites de rupture au sens où elles vont profondément modifier les structures de l’économie.


A la phase ascendante du cycle économique (ou phase de croissance), correspond la période de diffusion des nouvelles innovations. La croissance économique est assurée car la demande, et donc la production, pour ce type de biens, est forte.

Progressivement, la demande baisse car les agents sont équipés et que la concurrence entre les entreprises s’accentue. Le cycle se retourne. Le phénomène est cyclique car les périodes de crise sont celles où une nouvelle vague d’innovations se prépare. 

Pour bien comprendre cette notion de cycles, nous vous recommandons

.

Au cycle correspondant à l’apparition des engins à vapeur, du fer et du coton ont succédé le cycle ouvert par les trains et les rails puis celui associé à l’électricité et à l’automobile. Le passage d’un cycle à l’autre se fait par processus de destruction créatrice. L’innovation à la source d’un cycle est nécessairement une innovation de rupture : ce n’est pas en tentant d’améliorer la bougie (innovation incrémentale) que l’ampoule électrique a été créée.

L’innovation, moteur du capitalisme


C’est l’enseignement majeur des travaux de Joseph Aloïs Schumpeter (1883-1950) :  l’innovation porte la dynamique du capitalisme. Schumpeter part des travaux de Kondratieff qui identifie les grands cycles de la croissance économique selon des phases de 40 à 60 ans. Schumpeter relie ces fluctuations à l’apparition d’innovations majeures, dites de rupture au sens où elles vont profondément modifier les structures de l’économie.


A la phase ascendante du cycle économique (ou phase de croissance), correspond la période de diffusion des nouvelles innovations. La croissance économique est assurée car la demande, et donc la production, pour ce type de biens, est forte.

Progressivement, la demande baisse car les agents sont équipés et que la concurrence entre les entreprises s’accentue. Le cycle se retourne. Le phénomène est cyclique car les périodes de crise sont celles où une nouvelle vague d’innovations se prépare. 

Pour bien comprendre cette notion de cycles, nous vous recommandons

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Au cycle correspondant à l’apparition des engins à vapeur, du fer et du coton ont succédé le cycle ouvert par les trains et les rails puis celui associé à l’électricité et à l’automobile. Le passage d’un cycle à l’autre se fait par processus de destruction créatrice. L’innovation à la source d’un cycle est nécessairement une innovation de rupture : ce n’est pas en tentant d’améliorer la bougie (innovation incrémentale) que l’ampoule électrique a été créée.